Lorsque Vera confie sa petite fille de quatre ans à ce qui va devenir, dans son imaginaire d’enfant, la « maison-guerre », un lieu silencieux occupé par de vieilles personnes, elle ne songe qu’à la protéger de la cruauté des temps. Mais le lieu, si présent, si fort, dans une époque si tourmentée, deviendra dans l’esprit de la fillette une ressource de mystères et d’émotions, une blessure et un refuge, un apprentissage de la vie qui n’aura pas d’équivalent.