(Cf. CV19) Ed.ARTE Vidéo - Prod.A.DAUMAN. Texte J.CAYROL dit par M.BOUQUET,phot.G.CLOQUET,S.VIERNY... Peut-on oublier l'horreur, feindre de croire que tout cela ne fut que d'un temps et d'un seul pays ? Un témoignage implacable... (+ un CD audio et un livret de 40 p.).

Distr.ADAV - Une balade le long des sentiers qui sillonnent le Finistère, en compagnie d'Y.Paccalet, naturaliste, et de P.Telmon, aventurière au long cours... Un itinéraire qui a pour point de départ Camaret-sur-Mer et qui aborde les histoires du sentier, depuis les Celtes jusqu'à la récente conquête de la mer...

L'huile peut servir de carburant pour les moteurs diesels. En France, cette alternative au pétrole est légale pour les agriculteurs mais interdite pour les citadins. Pourtant, aux quatre coins de l'Hexagone, des motivés roulent déjà avec de l'huile de colza, de tournesol ou même avec de l'huile de friture récupérée chez les restaurateurs. au même moment les agrocarburants industriels se développent discrètement et avec eux la polémique : manger ou roulerr il faut choisir ! Le rélisateur a décidé de tester lui-même la carburation végétale et d'aller à la rencontre de ceux qui s'appellent entre eux les "huileux"...

Les cas d'équipages abandonnés sur de vieux cargos dans les ports du monde frappent principalement les marins des pays émergents depuis plus de dix ans. "En rade" est l'histoire de deux de ces affaires dramatiques à Brest, l'une en 2010, l'autre en 2000 : les situations sont presque identiques, impliquant les mêmes navires, les mêmes marins des anciens pays du bloc soviétique et les mêmes militants pour les défendre. Pourquoi Brest est-il le lieu de tant d'abandons d'équipages ? Que se passe-t-il au niveau national ou international pour mieux protéger les marins ? La descente aux enfers des quinze hommes du "Victor" est racontée ici grâce au journal intime du capitaine Vladimir Kostyria, au récit de James Smith et Jean-Paul Hellequin, les deux syndicalistes qui les ont secouru, et au regard personnel du réalisateur Roy Lekus.

'Je déambule à travers la propriété familiale en Ardèche où cinq générations de sont succédé à la tête de moulinages, usines textiles qui fabriquaient la soie. C'est l'hiver. Le lierre s'enroule autour des fenêtres béantes. Le constat de délabrement est cruel. J'évoque la vie de mon père, dernier patron du lieu, nos relations houleuses, et cela dès le jour de ma naissance ! Je me promène maintenant dans sa maison. Chaque pièce respire encore sa présence et témoigne de son goût pour les agencements insolites. Au fil de la narration, le portrait de mon père se dessine et se révèle être le dernier'.

Lolita n'aime pas sourire. Kevin ne sait pas se vendre. Hamid n'aime pas les chefs. Thierry parle wesh. Ils ont vingt ans. Ils sont sans diplôme. Ils cherchent du travail. Pendant six mois, les coachs d'un cabinet de placement vont leur enseigner le comportement et le langage qu'il faut avoir aujourd'hui pour décrocher un emploi. A travers cet apprentissage, le film révèle l'absurdité de ces nouvelles règles du jeu...

Dans ce documentaire sur la "Solution finale", il n'y a ni commentaire, ni témoin. Uniquement des images actuelles d'Auschwitz et des lieux d'extermination, longuement filmés de jour et de nuit, s'entremêlant avec de nombreuses photos dépeignant la situation des Juifs avant la déportation, les rares clichés de l'arrivée des déportés, ainsi que d'innombrables dessins de Sonderkommandos, fenêtres ouvertes sur l'horreur. Sur ces images, six voix lisant des témoignages de victimes et de bourreaux, les croisant et les opposant : de nombreux journaux intimes, billets jetés des trains par les déportés, lettres de prisonniers juifs, de Sonderkommandos, de SS, circulaires ministérielles, notes de service des responsables d'Auschwitz, réclamations à propos de problèmes techniques, lettres de soldats allemands à leur famille, documents cachés par les survivants, extraits de livres, etc. A partir de cet entrelacs, on voit se déployer toute la logique de l'entreprise de destruction des Juifs d'Europe, progressant à travers les deux périodes définies par l'historien de la Shoah Saul Friedländer : aux "années de persécution" précédant la déportation (stigmatisation, interdictions diverses, humiliations répétées tant en Allemagne que dans les territoires occupés, spécialement en France) succèdent les "années d'extermination" marquant un saut sans précédent dans l'inhumanité.

"Les Chinois fabriquent les objets, les Malgaches les réparent." Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de conserves, du savon et des médicaments à partir d'os de zébus... Rien ne se perd, tout se transforme. A Madagascar, les gens défient la crise avec inventivité sans perdre leur identité et leur sens de l'humour...

La réalisatrice retourne à Cherbourg pour filmer ce qui reste de son père, mort d'alcoolisme dans l'incendie de son appartement... En confrontant les archives qu'elle retrouve aux portraits de ses proches, elle met en scène la rencontre entre le passé et le présent et tente de renouer avec ce qu'elle a fui... Beau film sur le deuil...

Décembre 1978: des milliers de licenciements sont annoncés dans les usines sidérurgiques du bassin de Longwy,en Lorraine. Pour défendre leurs emplois, les ouvriers créent une radio libre, Radio Lorraine Coeur dAcier. Sa liberté de ton et le libre accès à lantenne la feront connaître dans tout le pays. Radio illégale, les autorités tenteront de la faire taire mais ses auditeurs seront là pour la défendre coûte que coûte.Une belle histoire de lutte, de solidarité et de démocratie.

Octobre 2003. Shirin Ebadi rentre à Téhéran après l'annonce de l'attribution du Prix Nobel de la Paix. Elle est accueillie à l'aéroport par des milliers d'Iraniens en liesse, tous venus entendre son message et espérer un acte fort de sa part. mais, contrairement aux attentes du peuple iranien, Shirin Ebadi ne souhaite pas devenir un personnage politique du devant de la scène, mais plutôt poursuivre dans la voie qu'elle a ouverte : celle d'une action civile et sociale. Ce portrait donne la parole à Shirin Ebadi, la femme, la résistante et l'activiste. Devenue le nouveau symbole d'une quête pour la démocratie en Iran, elle nous livre ses convictions sur la société iranienne ainsi que sur les grands thèmes universels tels que la paix, l'humanité et l'éducation. Dans son combat pour la démocratie, le spectaculaire n'a pas sa place. Shirin Ebadi milite au quotidien...

Découvrez l'intégralité du concert de Renaud pour la première fois en vidéo. 27 chansons pour plus de 2h30 de programme !

Jacques vit en fauteuil, s'exprime avec difficultés, ne peut manger et se laver seul. A bientôt quarante ans, il a toujours besoin de séduire, il aime les femmes et il aspire à une vie sexuelle et affective épanouie. Il est le personnage principal de ce film à quatre voix : celle de Jacques et celles de trois femmes, elles aussi handicapées. Elles ont partagé un moment de leur vie avec lui. Ils nous racontent trois histoires d'amour et physiques qui les ont marqués profondément. Tous s'expriment avec pudeur mais sans tabous pour évoquer la difficulté d'être à deux, de subir un handicap toujours présent et que chacun tente à sa manière de surmonter. La sérénité, la sagesse acquise ou la fin de certaines illusions de ces quatre voix ne nous sont pas étrangères.

Promenade avec le cinéaste israélien Amos Gitaï à travers sesq films, entre Haïfa, Tel Aviv et Jérusalem. Témoignage sur son approche photographique en tant qu'ancien architecte et son rôle politique. Rencontre avec l'homme et sa manière d'être : un boulimique en état d'urgence, de veille. Et un regard original, hors actualité sur un territoire si médiatisé...

Les réalisateurs German Gutierrez et Carmen Garcia dressent un réquisitoire accablant contre l'empire Coca-Cola, soupçonné d'être impliqué dans l'enlèvement, la torture et le meurtre de chefs syndicaux qui luttaient pour l'amélioration des conditions de travail en Colombie, au Guatemala et en Turquie. Les cinéastes s'attachent aux avocats en droit du travail Daniel Kovalik et Terry Collingsworth, ainsi qu'au militant Ray Rogers, directeur de la campagne Stop Killer-Coke, alors qu'ils mettent tout en oeuvre pour obliger le géant américain de l'industrie des boissons à répondre de ses actes dans cette bataille juridique pour les droits de la personne