"Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants." C. K. C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été. C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.

Le 6 janvier 2015, Philippe Lançon assiste à la représentation de La Nuit des Rois de Shakespeare dans un petit théâtre d’Ivry. Il a pris ses billets pour les Etats-Unis où il donnera des cours de littérature à Princeton et rejoindra sa nouvelle compagne. Le lendemain matin, Houellebecq est interviewé sur France Inter pour la parution de Soumission ; Lançon, qui a écrit un papier élogieux dans Libé, écoute en faisant sa gymnastique sur un tapis qu’il a rapporté d’Irak en 1991, deux jours avant les bombardements américains. S’il n’était pas rentré, il serait devenu reporter de guerre et non journaliste littéraire.
A la conférence de Charlie Hebdo, tout le monde parle de Houellebecq, puis des banlieues. Tignous dit que l’Etat les a abandonnées et a fabriqué des islamistes et des délinquants. Bernard Maris s’insurge. Lançon montre un livre de jazz à Cabu, quand les tueurs arrivent.

Après une mauvaise chute qui a failli lui coûter la vie et qui lui a causé de multiples fractures, le narrateur se retrouve à l'hôpital pendant plusieurs mois. Sur son lit, il se promet que s'il s'en sort, il traversera la France à pied. Une fois sorti, il entreprend un voyage de quatre mois à travers les chemins de campagne, à la reconquête de lui-même

Sylvie, la femme de Jean-Louis Fournier est morte avant lui. Il va devoir continuer à avancer sans elle.

Même le silence a une fin raconte les six ans et demi de captivité d'Ingrid Betancourt dans la jungle colombienne aux mains des FARC.

Avec un regard acéré sur le monde du travail, l'auteur relate avec un humour noir et décapant les petits boulots qu'il a été amené à exercer aux Etats-Unis pour survivre, après un passage dans l'armée et un diplôme de lettres. aucune des compétences acquises ne lui servira jamais.

L'enfant noir restitue la vie quotidienne, les traditions et les coutumes de tout un peuple.

Philippe Le Guillou brosse le portrait de son amie Hélène et témoigne de son combat contre la maladie.