- Le Cameroun
La saison de l’ombre de Leonora Miano par Kti
https://www.grasset.fr/livres/la-saison-de-lombre-9782246801139
7ème roman de L. Miano qui porte un regard de l’intérieur mais qui a aussi du recul sur son pays. L’idée de départ du roman est partie d’une thèse sur la capture.
Langue mystérieuse, mythique presque jazzy
- La Malaisie
La somme de nos folies de Shih-Li Kow
Le livre donne envie de prendre son temps. Il n’y pas d’intrigue, le lecteur suit la vie des personnages, les anecdotes du village.
Il y a beaucoup d’humour.
On y découvre des mots, des lieux, la mentalité de Malaisie
- L’Irlande
La neige noire de Paul Lynch par Soazig
L’écriture est d’une beauté incroyable, P. Lynch emploie des expressions incroyables. Il faut avoir du temps pour lire ce roman. L’intrigue se marie très bien avec le paysage.
- L’Egypte
J’ai couru vers le Nil d’Alaa El Aswany par Claude
Au travers de différentes histoires de vie et de personnages, l’auteur établit une chronique de la révolution égyptienne de 2011 au Caire. Il dresse une fresque sociale et politique de l’Egypte. Chaque personnage incarne une facette de la révolution.
- La Chine
Le malaise de Laoniu par Hélène
Le roman a été écrit en 1997 et traduit en 2017. Il décrit l’émergence d'une nouvelle génération de Chinois qui quitte le communisme et découvre l’économie de marché. Cela vu par les yeux d'un étudiant issu d’une grande université qui va de déconvenue en déconvenue.
- Le Japon
La république du bonheur d’Ito Ogawa ( suite de la papeterie Tsubaki) par Gwénaëlle
Le lecteur suit les personnages au fil des saisons qui rythment le roman. On se laisse porter par la douceur et la pureté des mots. C’est une lecture très apaisante.
On retrouve ici les thèmes récurrents des romans d’I. Ogawa : la nature, la cuisine, les traditions et rites japonais. L’auteur a le don de nous faire percevoir les odeurs, les couleurs, les images.
- L’Allemagne
Missa sine nomine d’Ernst Wiechert par Danièle
https://calmann-levy.fr/livre/missa-sine-nomine-9782702135860
Interné à Buchenwald en 1938 pour ses convictions anti nazis .
C’est un roman où on s’exprime plutôt par images et paraboles, on n’y parle que de l’essentiel, c’est à dire Dieu, le bien et le mal, sans majuscules.
Une histoire fondée sur la spiritualité, le mystère intérieur des êtres,la puissance pacificatrice de la nature et la possibilité d’une rédemption pour l’Allemagne.